Les Musulmans Rohingyas ont accusé, mardi, le gouvernement du Myanmar de tenir à exterminer les intellectuels parmi les Rohingyas, dans le district d’Arakan (ouest)
Les Musulmans Rohingyas ont accusé, mardi, le gouvernement du Myanmar de tenir à exterminer les intellectuels parmi les Rohingyas, dans le district d’Arakan (ouest).
Ils ont considéré que Myanmar tente, ainsi, de camoufler ses crimes et d’éviter qu’on se focalise dessus.
Plus de 12 enseignants et prédicateurs Rohingyas, cités par l’agence de presse américaine « Associated Press », ont souligné que « les intellectuels à Arakan sont soumis à des pratiques systématiques de torture de la part des autorités ».
Ces pratiques incluent les arrestations et la torture, dans une tentative de déraciner les Musulmans Rohingyas de la région d’Arakan, a ajouté la même source.
L’agence de presse américaine a, d’autre part, souligné que « les soldats visent les intellectuels spécialement, car ce sont les meilleurs transmetteurs de la situation locale à l’étranger ».
Un jeune Rohingya appelé Mohamad Hashim a déclaré à l’Associated Press que « les forces de l’armée ont tué mon frère lorsqu’il leur avait montré sa pièce d’identité pour dire qu’il était enseignant ».
«Le gouvernement a planifié de tuer les intellectuels dans notre société, dont mon frère », a ajouté Hashim.
Un autre jeune appelé Rahim (26 ans), enseignant de sciences et de mathématiques dans un lycée, a déclaré à « l’Associated Press » qu’il « était connu chez plusieurs soldats », vu qu’il enseignait leurs enfants.
Rahim a indiqué qu’un jour, un groupe de soldats l’avait poursuivi, mais, il a réussi à s’échapper.
« J’étais sûr qu’ils allaient me tuer s’ils avaient réussi à m’attraper », a-t-il ajouté.