?La question divise la Belgique faut-il libérer Marc Dutroux ?
Pourquoi libérer Dutroux? Pour un humanisme pénal ». Tel est le titre du livre de Bruno Dayez, par ailleurs avocat de l’homme condamné en 1996 à la perpétuité pour avoir violé et tué plusieurs jeunes filles.
Le titre est provocateur, et c’est bien l’objectif de Bruno Dayez: Bruno Dayez souhaite rouvrir le débat public sur la peine de prison à perpétuité et la libération conditionnelle.
En Belgique, en théorie, une libération conditionnelle d’un condamné à perpétuité est envisageable après quinze ans derrière les barreaux. Mais certains condamnés restent à vie en prison, ce qui pose problème, selon l’avocat: « Quelle est au fond la vocation de la prison ? Un sas vers l’oubli, une poubelle de la société qui permet de cacher ce qui dérange…ou un vecteur de réinsertion ? Que veut-on vraiment pour notre société ? », demande-t-il.
En Belgique, c’est moins la question qui dérange que l’étendard choisi par Dayez. Les proches des victimes reprochent à Bruno Dayez de nier leur ressenti, mais aussi le traumatisme du pays entier quand a surgi la terrible « affaire Dutroux ».
Toujours est-il que l’avocat s’est fixé un objectif: que son client soit libre en 2021 – soit après 25 ans de prison: « Car une punition n’a de sens que si elle a une fin », rappelle-t-il.
Surtout pas ne le liberez jamais qu il ne sorte jamais de la prison jusqu a sa mort