Le sommet extraordinaire de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) sur la ville Sainte d’Al-Qods s’est ouvert, mercredi à Istanbul, avec la participation de 48 Etats dont 16 dirigeants de pays membres.

Le sommet extraordinaire de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) sur la ville Sainte d’Al-Qods s’est ouvert, mercredi à Istanbul, avec la participation de 48 Etats dont 16 dirigeants de pays membres. Ce sommet devra examiner les répercussions de la décision américaine de reconnaitre Al-Qods comme capitale d’Israël et d’élaborer une position islamique unifiée face à cette grave escalade.  La délégation marocaine est conduite par la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Mounia Boucetta.  Cette décision, a affirmé l’OCI, ne menace pas seulement l’identité arabo-islamique d’Al-Qods, mais aussi son identité chrétienne, soulignant le lien éternel des musulmans avec la mosquée bénie d’Al-Aqsa et la place centrale qu’occupe la cause d’Al-Qods chez la Oumma islamique.  SM le Roi Mohammed VI, en tant que Président du Comité Al Qods, a fait part, dans un message au président Trump, de “Sa profonde préoccupation personnelle ainsi que la grande inquiétude ressentie par les Etats et les peuples arabes et musulmans suite aux informations récurrentes sur l’intention de l’administration américaine de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade des États-Unis”. “Vous n’êtes pas sans savoir, Excellence, l’extrême importance que revêt la ville d’Al Qods non seulement pour les parties au conflit, mais également pour les fidèles des trois religions célestes. De par ses spécificités religieuses uniques, son identité historique séculaire et sa grande symbolique politique, la ville d’Al Qods doit demeurer une terre de cohabitation et un symbole de coexistence et de tolérance pour tous”, a écrit le Souverain dans ce message. Dans un autre message adressé au Secrétaire général de l’ONU M. Antonio Guterres, SM le Roi Mohammed VI a souligné que “toute atteinte au statut juridique et historique reconnu d’Al Qods risque de renvoyer la question dans l’imbroglio des conflits religieux et confessionnels, et entamer les efforts internationaux visant à créer les conditions propices à la relance des pourparlers de paix. Elle risque également d’attiser la tension, hypothéquer les chances de paix et accentuer la violence et l’extrémisme”.

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