Dans le but d’élaborer une approche commune de la gouvernance de la migration, les représentants de toutes les régions de l’Afrique prennent part à «la Retraite Régionale africaine sur la Migration» organisée à l’initiative du Maroc. Objectif: préparer une vision africaine commune à défendre dans le cadre de l’agenda 2018 qui est très chargée concernant la question de la migration.
S.M. le Roi Mohammed VI a été désigné en tant que leader sur la migration par le Président en exercice de l’UA, Alpha Condé. De ce fait, le Maroc veut redoubler d’effort pour mettre en oeuvre des stratégies optimisées autour de la question de la migration. C’est dans ce cadre que le Maroc organise “La Retraite Régionale africaine sur la Migration”, qui a démarré hier à Skhirate et qui rassemble les Etats africains pour élaborer une vision commune et une feuille de route concertée à prendre en compte lors du prochain sommet des chefs d’Etats de l’Union Africaine (UA).
La séance d’ouverture des travaux de ce conclave, la seule séance ouverte à la presse, a été l’occasion de revenir sur l’importance de cet évènement à travers les allocutions de trois hauts responsables. Il s’agit du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, le ministre d’Etat de la sécurité et de la protection civile de la Guinéé, Abdoul Kabélé Camara (qui représente le président de l’UA, Alpha Condé) et la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les Migrations, Louise Arbour.
Nasser Bourita a affirmé que le choix porté sur Sa Majesté le Roi, en tant que leader sur la migration est d’abord une reconnaissance de l’engagement personnel du Souverain et de sa conviction profonde en faveur de l’émergence du continent africain, comme acteur de paix, de stabilité et de développement. « Conformément à son mandat panafricain, S.M. le Roi a posé les premiers jalons d’un agenda africain sur la migration lors du 29ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, le 3 juillet dernier. Le Souverain a en effet présenté aux chefs d’Etats africains, une note préliminaire qui définit une vision pour un Agenda africain pour la migration avant de remettre un document étoffé, au prochain sommet, en janvier 2018. C’est dans cette perspective que s’inscrit l’organisation d’une retraite régionale, afin de recevoir l’apport des Etats, la contribution des chercheurs et la valeur ajoutée de la société civile, tout en bénéficiant de la perspective de personnalités de renom qui font autorité en la matière », a-t-il précisé.
lematin.
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