Royal Air Maroc: Du buzz autour de tarifs de billets « exorbitants »!

Le gouvernement s’en lave les mains. Il affirme que les prix des billets d’avion et de bateau sont libres.

La hausse des prix du carburant a considérablement impacté les coûts de transport à l’échelle nationale et internationale.

Depuis maintenant plusieurs semaines, les Marocains résidant à l’étranger (MRE) se plaignent des prix des billets d’avion et de bateau qu’ils jugent trop élevés. La question a également été portée par une députée auprès du ministère marocain des Transports et de la logistique.

À l’approche des vacances d’été et du retour des Marocains résidant à l’étranger dans le pays, les appels à la révision des prix du transport aérien et maritime au Maroc se multiplient. Toutefois, la tutelle affirme qu’elle n’y peut rien, d’autant que les prix ne relèvent aucunement de son ressort.

Le ministère des Transports « n’est pas en mesure » de réduire les prix

Dans une correspondance adressée au ministre des Transports marocain, la députée , Malika Lhyane a soulevé la question « des hausses vertigineuses des prix des billets d’avion et de bateau et leurs répercussions sur les Marocains du monde ».

Dans sa réponse que nous avons consultée, le ministre des Transports, Mohammed Abdeljalil a reconnu que son département « n’est pas en mesure d’intervenir » auprès des compagnies aériennes et maritimes desservant le pays, pour leur demander de revoir leurs prix.

Selon lui, la hausse des prix du carburant a considérablement impacté les coûts de transport à l’échelle nationale et internationale, ce qui a entraîné l’augmentation des prix des billets de transport aérien et maritime.

De plus, le ministre a précisé dans sa correspondance, datée du 16 mai, que les prix des billets d’avion et de bateau entre le Maroc et les pays européens sont « soumis aux règles de la libre concurrence et à la loi de l’offre et de la demande ».

Voyages Maroc : « Le ministère œuvre à fournir une offre suffisante »

À ce propos, il a rappelé que le Maroc a ratifié, avec l’Union européenne, l’accord aérien global Open Sky. Cet accord prévoit la suppression de certaines restrictions concernant les activités des compagnies aériennes opérant entre le Maroc et les pays membres de l’UE.

Concrètement, la tutelle n’a aucune marge de manœuvre dans l’élaboration des prix pratiqués par les compagnies aériennes. L’ensemble des transporteurs opérant de et vers le Maroc sont soumis au principe de l’offre et de la demande.

Ce principe s’applique également sur les prix des vols en provenance et à destination de l’Amérique du Nord et du Moyen-Orient.

Cela dit, « le ministère œuvre à fournir une offre suffisante pour répondre à la demande sur le transport aérien et maritime, tout en prenant en compte l’augmentation de la demande durant la saison estivale », peut-on lire dans le document.

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