Georges Malbrunot, des responsables marocains sous « mandats d’arrêt »
GANCI BARRACATO Nina
Georges Malbrunot, journaliste pour Le Figaro, ce lundi 13 février, publie sur Twitter les récits confiés par un diplomate français dont l’image reste anonyme. Ce dernier prétend « Emmanuel Macron doit se rendre au Maroc, en février probablement ; mais on a pas encore de date. Les Marocains aimeraient que nous publiions un communiqué contre l’Algérie avant », en parlant des mandat, il ajout « Nous sommes embarrassés. Ces personnes ont des enfants en France, nous n’aimerions pas devoir les arrêter à leur descente d’avions s’ils venaient les voir. Ce sont des gens auxquels on n’aimerait pas toucher. Cela ferait mauvais effet alors qu’Emmanuel Macron doit se rendre prochainement en visite au Maroc ». Selon des sources, S.M le Roi Mohammed VI a annulé cette entrevue diplomatique, à la base pour régler certains « points » dont la reconnaissance du Sahara « marocain ».
De quoi améliorer les tensions, après l’ingérence européenne.
Toujours sur Twitter, Malbrunot partage une autre information dans l’affaire Qatargate, « La justice belge a transmis aux autorités françaises des mandats d’arrêt contre plusieurs responsables marocains impliqués dans le Quatargate ». Oui, mais ne faut-il pas des mandats d’arrêt dit « internationaux » dans ce cas ? Rappelons que l’affaire Qatargate est sous la charge du juge d’instruction Michel Claise. De son côté, aucunes informations officielles n’ont été émises sur un transfert de compétences juridiques. Dans quel intérêt la Belgique déléguerait cette chasse à l’homme aux autorités françaises alors qu’elle se charge de l’affaire depuis décembre ? D’où viennent réellement ces allégations proposées par ce journaliste ? Les sources sont fiables et pertinentes ?
Selon les nôtres, aucun mandat d’arrêt a été placé à l’encontre de ces auteurs marocains.
N’oublions pas que le Royaume est au coeur d’un conflit sur le Sahara marocain avec l’Algérie. Résultat pour la France ? L’ambassadeur du Maroc a été démis de ses fonctions suite à la crise diplomatique entre les deux pays.
Le Maroc, une cible européenne
Le Maroc semble être sous l’oeil européen depuis décembre 2022 lorsqu’éclata l’affaire Qatargate, étant donc attitré pour lobbying et influence sur les décisions économiques et politiques européennes. Depuis, l’Union Européenne mêlent des hommes influents comme l’ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, les services secrets, Tarabella, Panzani, etc.
Ensuite, le Royaume marocain est encore pointé du doigt ce 19 janvier par certains parlementaires européens français l’accusant de faire usage du logiciel d’espionnage Pegasus sans aucune preuves tangibles (cliquez-ici : affaire pegasus) ! Les droits de l’Homme sont aussi dans le collimateur et jugés comme non respectés par ces mêmes politiciens. S’en suit une manifestation, ce dimanche 12 février, devant le Parlement Européen à Bruxelles.
(Cliquez-ici : manifestation)