MENACE SUR L’INTERDICTION DE L’ABATTAGE SANS ÉTOURDISSEMENT À BRUXELLES

Belbazi

Plusieurs musulmans Belges se sont dit inquièts, la semaine dernière, d’une possible interdiction de l’abattage rituel à Bruxelles . Une inquiétude sans fondement, selon les responsables politiques .

Il s’agit d’une « situation dramatique que risquent de vivre les musulmans de Bruxelles  », à en croire Le ministre Bernard Clerfayt explique que la capitale doit gérer un conflit entre deux valeurs. “La valeur du bien-être animal qu’on partage aujourd’hui. Il faut réduire les souffrances des animaux même lors de l’abattage. Et puis, l’autre valeur qui est la liberté religieuse, la liberté des rites religieux”. 

C’est la deuxième fois en quelques mois que la question fait débat : en décembre dernier, Israël avait critiqué l’UE après une décision de la Cour européenne de justice dans la matière. En juillet 2017, un arrêté de la région flamande en Belgique avait interdit l’abattage sans étourdissement. Plusieurs associations juifs et musulmans avaient contesté cet arrêté qui, à leurs yeux, entravait le libre exercice de leurs pratiques religieuses.

Cette limitation de l’exercice de la liberté de religion serait admissible dans le sens où elle « répond à un objectif d’intérêt général reconnu par l’Union européenne, à savoir la promotion du bien-être animal ».  La Cour avait jugé que les mesures imposées par l’arrêté flamand « permettent une juste balance entre l’importance attachée au bien-être animal et la liberté des croyants juifs et musulmans d’exercer leur religion ».

Pour Albert Gigi On interdit la shehita qui est faite dans des abattoirs reconnus par un personnel scrupuleux et qualifié, alors que la Cour autorise la chasse et la tauromachie », déplore Albert Guigui.

Théoriquement, il est donc possible de rester ancré dans la pratique halakhique du judaïsme tout en s’adaptant, à la marge, à certaines demandes de la société. « Mais avons-nous des responsables religieux qui auraient la créativité et l’audace nécessaire à cela ? Préférons-nous la confrontation ? Ou préférons-nous être végétarien ? s’interroge Bouchaib El bazi.

Si l’interdiction de l’abattage rituel sans étourdissement devient la norme, les Juifs pourront encore importer de la viande cacher abattue sans étourdissement. C’est la seule solution dont ils disposent encore aujourd’hui. Cette forme de répit doit être l’occasion dont le monde rabbinique européen doit se saisir pour entamer une réflexion sereine sur l’adaptation des règles de l’abattage aux exigences actuelles du bien-être animal. Bien-être que la Bible et la tradition rabbinique jugent fondamental

D’aute part le député bruxellois Emin Ozkara est le seule qui trucide littéralement le gouvernement du Parlement Bruxellois par rapport à l’abattage rituel à Bruxelles.

Il estime que « l’interdiction de l’abattage rituel serait une catastrophe systémique à Bruxelles ». Il visait là l’impact économique qu’aurait une telle interdiction : « En Région bruxelloise, c’est le site de l’abattoir d’Anderlecht, fonctionnel depuis plus de 128 ans et doté d’une réputation, qui se voit directement menacé par cette interdiction qui impacterait très fortement le bon fonctionnement de celui-ci et de l’écosystème gravitant autour de celui-ci. (…) Une interdiction générale de l’abattage sans étourdissement dans notre Région sans dérogation possible pour l’abattoir d’Anderlecht aura donc des conséquences économiques et sociales négatives tant pour les exploitants, la centaine de PME essentiellement du quartier et les 400 travailleurs liés à cet abattoir, les éleveurs, les grossistes en viande et les très nombreuses boucheries détaillantes bruxelloises » .

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