Un représentant du collectif L’Abîme auditionné mardi à la police de Bruxelles-Ixelles

La rédaction

A quelques jours de l’organisation d’un nouvel événement «La Boum 2» au bois de la Cambre, on apprend qu’un des organisateurs sera entendu ce mardi à la police de Bruxelles.

Un porte-parole du collectif L’Abîme, qui organise « La Boum 2 » le 1er mai au bois de La Cambre, se rendra mardi à 9h00 au commissariat central de la police de Bruxelles-Ixelles pour y être entendu.

Le porte-parole s’était signalé la semaine dernière comme représentant du collectif L’Abîme auprès de la Sûreté de l’Etat après que la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden déclare en commission de la Chambre que les autorités belges ne parvenaient pas à entrer en contact avec le groupe.

Le porte-parole du collectif a ensuite reçu une convocation, mentionnant des charges en matière d’affichage. Il a appelé en amont le numéro renseigné si la date ne convenait pas et déclare avoir convenu avec l’agent en ligne de rappeler quand il aurait trouvé un avocat.

Quand il a téléphoné ce lundi, un policier lui aurait expliqué qu’il était convoqué impérativement mardi à 09h00 pour des charges relatives au non-respect des normes Covid-19, à la création d’une milice et á des dégradations de biens publics.

Sur base des explications fournies par l’agent, le porte-parole du collectif L’Abîme s’étonne qu’à la suite de sa demande d’être assisté par un avocat, son audition soit passée d’une catégorie 3 à 4 selon les termes de la loi Salduz, qui définit les droits accordés aux personnes entendues par la police.

«On nous demande d’ouvrir un dialogue. Je donne mon contact. Je me retrouve directement convoqué avec des charges et le policier me prévient qu’ils viendront me chercher pour me priver de liberté si je ne réponds pas à la convocation de ce mardi. C’est rebutant d’initier le dialogue de cette manière-là.»

Le 1er avril, une première «Boum», considérée alors comme un canular, avait rassemblé au bois de la Cambre entre 1.500 et 2.000 personnes, selon l’estimation de la police, qui avait fait usage de la force pour disperser les participants.

Le collectif L’ Abîme a organisé une seconde fête le 2 avril et a repris à son compte le nom «La Boum» du premier événement pour sa nouvelle fête illégale prévue le 1er mai.

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