la protection et l’encouragement de la production nationale est devenue une nécessité, ces ambitions étatiques ont été détectées par certaines actions sociales récemment misent en oeuvre à titre d’exemple
l’élargissement de la couverture sociale à tous les citoyens, la prise de conscience de l’importance des ressources humaines au même titre d’égalité de des ressources naturelles ,
l’éducation, de la santé… tous ces mesures semblent donc assez révélateurs de cette grande transformation.
C’est donc, un tournant historique que nous vivons actuellement. On peut le dire que malgré cette crise économique causé par Covid 19, ce même virus a été quand même un accélérateur du changement, un facteur majeur enregistrant le
passage du Maroc d’un Etat Ultra libéral à un Etat protecteur et social.
Notant que nos décideurs ou nos responsables publics n’ont pas annoncé officiellement ce changement autant que plan d’action actuel. Mais cette nouvelle vision a pu être détectée en voyant de nombreux objectifs visés par l’état , qui oeuvrent pour la limitation des excès de l’ultra-libéralisme et le retour de l’Etat à
son rôle central dans la conduite des politiques économiques et sociales.
Voyant la politique menée par le ministère de l’Industrie qui a finalement pris conscience de l’impact négatif du libre – échange sur l’économie nationale et qui a su que ce n’est finalement pas la bonne voie pour assurer un développement économique rapide.Du moment que le bilan de sa nuisibilite sur l l’économie nationale était devenu lourd en termes de déficit commercial, de pertes d’emplois, de taux de mortalité des PME industrielles livrées à une concurrence étrangère féroce, que ce tournant était une nécessité. Moulay Hafid Elalamy a bel et bien commencer avant même la crise économique prévue par ce virus Covid 19 une série de renégociations des 54 accords de libre-échange signés par le Maroc, en commençant par celui signé en 2006 avec la Turquie. Et ce bien avant la crise.
Donc, le Maroc post- Covid sera sûrement plus différent.