Etterbeek: les SDF refusant un hébergement de nuit pourront être arrêtés administrativement

La rédaction

En raison du grand froid qui touche la Belgique et des nuits très froides annoncées pour les jours qui viennent, le bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf a pris des mesures spéciales de protection des sans-abri entre 20h et 7h du matin.

Celles-ci peuvent aller jusqu’à l’arrestation administrative de ceux qui refuseraient un abri au chaud, malgré leur état de santé.

En collaboration avec le président du CPAS, Arnaud Van Praet, un centre d’hébergement d’urgence a été mis en place dans la commune pour compléter le chauffoir de nuit existant. Ce centre est équipé de toilettes et sa taille facilite le respect des distanciations physiques au regard de la situation sanitaire actuelle.

Celles-ci peuvent aller jusqu’à l’arrestation administrative de ceux qui refuseraient un abri au chaud, malgré leur état de santé.

En collaboration avec le président du CPAS, Arnaud Van Praet, un centre d’hébergement d’urgence a été mis en place dans la commune pour compléter le chauffoir de nuit existant. Ce centre est équipé de toilettes et sa taille facilite le respect des distanciations physiques au regard de la situation sanitaire actuelle.

En vertu d’une ordonnance de police prise par le bourgmestre, toute personne sans abri présente sur le territoire etterbeekois est dans l’obligation de trouver refuge au sein du dispositif déployé par la commune afin d’y être protégée, à partir de lundi soir à 20h.

En cas de refus, les personnes pourront y être emmenées indépendamment de leur consentement. En vigueur au moins jusqu’au 15 février, l’ordonnance prescrit que dès la prise en charge, l’intervention d’un médecin doit être requise par la police afin d’évaluer l’état de santé de la personne sans abri et le risque sur sa sécurité si, en raison des conditions climatiques du moment, elle retournait en extérieur.

Un dispositif similaire en février 2018

Sauf avis favorable du médecin, la personne sans abri doit être retenue jusqu’au lendemain matin.

Selon Vincent De Wolf, cette mesure exceptionnelle a été ordonnée «en raison du risque certain, des conditions climatiques actuelles, sur la sécurité des sans-abris. Les températures nocturnes, allant descendre jusqu’à -10° selon l’Institut royal de météorologie jusqu’au lundi 15 février, avec des températures ressenties parfois plus basses encore, augmentent gravement le risque d’hypothermie et de décès».

Lors de l’offensive hivernale de février 2018, le bourgmestre d’Etterbeek avait déjà adopté un dispositif similaire.

Vincent De Wolf appuie l’ordonnance qu’il a prise sur la loi communale et la loi sur la fonction de police, qui placent, selon lui, le bourgmestre d’une commune et les services de police dans l’obligation d’assurer la sécurité publique et de porter assistance à toute personne en danger.

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