La possession du meilleur état de santé est – il un droit fondamental de tout être humain ?
Khadija Boujilal
Le droit au soin est vital pour assurer la dignité humaine et en plus c’est un droit établi par la Constitution de l’Organisation Mondiale de Santé et à laquelle le Maroc adhère depuis bien longtemps (l’indépendance ).Ce qui suppose la concrétisation de ce droit sur terrain en une bonne gouvernance du système de la santé .Mais malheureusement ,on assiste à tout à fait le contraire de ce qui doit être fait.
Le personnel de gestion qualifié qui pourront faire face aux besoins nouveaux exigés par les réformes majeures sont insuffisants , ces ressources humaines souffrent d’un déficit qualificatif et quantitatif sans oublier que l’acquisition de nouvelles technologies demeure coûteuse et leur utilisation nécessite surtout des compétences et de maîtrise. Notamment les équipements d’imagerie médicale (radiographie, échographie scannographie,IRM……..) d’endoscopie et de laboratoire qui sont devenus des moyens indispensables aux divers médecins qui seront sans ces équipements incapables de répondre aux attentes des patients qui sont devenus plus exigeants .
La capacité litière aussi est très limitée dans la majorité des hôpitaux.Notant aussi les dérives liées aux comportements et certains pratiques illicites qui pèsent négativent sur la bonne gestion des établissements de soins.
On relève aussi une insuffisance des moyens de locomotion surtout au milieu rural . Et un manque quasi -totale de mode de couverture sanitaire mobile qui constitue une alternative de couvertures de populations éloignées .
Effectivement, de multiples problèmes liés à l’accessibilité physiques vu les caractéristiques
géographiques de notre pays et la dispersion des localités en milieu rural . Nous soulevons aussi un manque de politique de partenariat public-privé dans le cadre d’une stratégie globale de l’offre des soins équitables.
Nous nous trouvons donc dans l’obligation de solliciter une participation solide et suffisante des organisations professionnelles et des usagers à l’élaboration de la politique sanitaire, mais surtout assurer son suivi et son évaluation.