La justice française saisie suite à l’agression de femmes marocaines par des pro-Polisario
Un collectif de femmes franco-marocaines a saisi la justice française suite aux agressions que ces dernières ont subies de la part d’éléments du polisario, lors d’une manifestation de soutien à l’intervention marocaine à El Guergarat, samedi dernier à Paris.
Ces femmes, dont certaines étaient accompagnées d’enfants mineurs, dénoncent dans une plainte introduite auprès du procureur de la République à Paris de “violentes attaques” menées par des milices du Polisario dont certains, portant des treillis militaires, étaient munis d’armes blanches, de bâtons et de bouteilles de verre”, venus intimider des “manifestants pacifistes qui chantonnaient des slogans unionistes sur un fond musical, pour défendre l’intégrité territoriale du Maroc dans une ambiance joviale”.
Après plusieurs provocations ignorées par le rassemblement unioniste marocain, les miliciens du Polisario ont “avancé progressivement en rangs serrés avant de lancer un ordre d’attaque à haute voix en arabe comme dans un terrain de guerre moyenâgeux avec en première ligne des hommes masqués en treillis militaire qui ont donné des coups de matraque aux gens sans que les victimes n’aient eu le temps de réaliser ce qui se passait”, s’indigne le collectif féminin franco-marocain dans un communiqué.
“Nous avons été témoin et victime de la magnitude des violences portées à des personnes venues manifester en paix et nous avons assisté certaines victimes dans une ambiance de panique générale”, affirment ces femmes.
“Ces miliciens du Polisario ont tapé sur tout le monde comme en attestent les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux : des jeunes, des personnes âgées, des femmes accompagnées de mineurs et de bébés en poussette, coincées à côté de la fontaine du monument de la place de la République”, soulignent ces femmes qui se sont constituées en collectif pour poursuivre en justice les auteurs de ces agressions.
Il s’agit de scènes d’une “violence inouïe” dont les auteurs doivent être mis en examen par la justice française, réclament-elles, notant que “le plus étonnant est qu’aucun d’entre eux ne répondait aux sommations en français lancées par les victimes”.