Dans la moitié gauche de son dessin, Kroll met en scène le roi Philippe recevant tour à tour les chefs des différentes forces politiques afin de lancer les consultations pour former un nouveau gouvernement. Elio Di Rupo, président du Parti socialiste, cède ainsi sa place à Jean-Marc Nollet, coprésident du parti Ecolo.

Les élections législatives du 26 mai ont été marquées par une poussée de l’extrême droite en Flandre néerlandophone et une percée des écologistes et de la gauche radicale chez les francophones. Le roi a fait part ce mercredi 29 mai de son intention de recevoir Tom Van Grieken, le chef du parti d’extrême droite Vlaams Belang. La rencontre a eu lieu dans la matinée. C’est la première fois depuis 1936 qu’un monarque belge recevra un représentant de l’extrême droite. Une décision qui divise la classe politique.

Si le roi Philippe goûte désormais aux joies du morcellement du paysage politique belge, son père, Albert II, est quant à lui empêtré dans une affaire de reconnaissance de paternité. Delphine Boël, qui dit être sa fille, a porté l’affaire devant la justice qui, en novembre dernier, a ordonné à l’ancien monarque de se soumettre à un test ADN dans un délai de trois mois. Le roi, réticent à accomplir cette démarche, s’est pourvu en cassation. Une réticence évoquée à gros traits par Kroll. Mais, soumis à une astreinte quotidienne de 5 000 euros, Albert II a fini par céder et a donné le 28 mai un échantillon de son ADN.