Au Myanmar, les musulmans d’Arakan n’ont pas accès aux banques de sang, même en cas d’urgence
Les autorités du Myanmar restreignent l’accès des musulmans d’Arakan aux banques de sang dans les cas d’urgences
Selon une information du journal Washington Post qui a eu connaissance d’un rapport élaboré par 6 associations d’aide actives dans la région, les autorités du Myanmar ont restreint l’accès des musulmans d’Arakan aux banques de sang, même en cas d’urgence.
Le rapport précise que seuls les bouddhistes reçoivent le sang dans les banques. Si les musulmans d’Arakan ont besoin de sang, ils sont obligés de trouver des donneurs volontaires.
Dans son article, Washington Post écrit qu’un homme nommé U Nu Maung paie 10 dollars chaque personne acceptant de faire don de son sang aux musulmans.
Par ailleurs, le rapport note que les conditions nécessaires pour assurer le retour des musulmans d’Arakan contraints de se réfugier au Bangladesh, ne sont toujours pas constituées.
Les autorités du Myanmar empêchent également l’accès des associations internationales d’aide, aux camps où résident les musulmans d’Arakan.
D’après les Nations Unies, 725.000 musulmans se sont réfugiés au Bangladesh depuis le 25 août 2017 pour fuir les pressions et persécutions à Arakan.
Les ONG ont démontré à l’aide d’images satellite que des centaines de village ont été détruits à Arakan.
Les Nations Unies ont qualifié de « nettoyage ethnique » et de « génocide » les violences dont les musulmans d’Arakan sont victimes.