Assez de mystification sur une prétendue exploitation par le Maroc des richesses de la région
Depuis la récupération de notre Sahara, pour chaque dirham des recettes de la région, le Maroc investit 7 dirhams dans son Sahara, dans le cadre de la solidarité entre ses régions et entre les enfants de la Patrie unie. Quant aux indicateurs de développement humain dans la région, ils étaient, en 1975, inférieurs de 6% par rapport aux régions du nord du Maroc, et de 51% par rapport à la moyenne nationale en Espagne. Aujourd’hui, ces indicateurs dans les provinces du Sud dépassent de loin la moyenne des autres régions du Royaume. Voilà pourquoi je dis, et en toute responsabilité : assez de mystification sur une prétendue exploitation par le Maroc des richesses de la région !
( Sa Majesté le Roi du Maroc)
les Marocains ont supporté les coûts de développement des provinces du Sud. Ils ont donné de leurs poches, et prélevé sur les moyens de subsistance de leurs enfants, pour que leurs frères du Sud puissent vivre dignement. Chacun sait également que le Maroc tient à ce que les habitants de la région puissent se prévaloir de ses richesses, dans le respect de l’égalité des chances et de la justice sociale. Halte aux surenchères sur le Maroc, et halte à l’instrumentalisation de l’espace des droits et des libertés garantis par le pays pour comploter contre lui. Le Maroc dispose de ses instruments et de ses institutions propres, dont le sérieux et la crédibilité sont reconnus internationalement, pour prendre à bras le corps toutes les questions liées aux droits de l’Homme. De plus, le Maroc est le seul pays de la région qui collabore avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Il est également disposé à s’ouvrir davantage sur les différentes instances et les divers organismes internationaux des droits de l’Homme, qui font preuve d’impartialité et d’objectivité dans le traitement des questions le concernant. Le Maroc refuse la politique de minimisation de ses initiatives et de dramatisation des événements qui se produisent dans les provinces du Sud, en échange du silence et de la compromission par rapport à ce qui se passe à Tindouf et dans les pays voisins Lorsque le Maroc a ouvert la porte à la négociation pour trouver une solution définitive au conflit artificiel suscité autour de son Sahara, ce choix ne portait et ne portera en aucune manière sur sa souveraineté et son intégrité territoriale. Le Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne. Mais là, il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable.
Aussi, le choix fait par le Maroc de coopérer avec toutes les parties, en toute sincérité et bonne foi, ne doit pas être interprété comme une faiblesse ou servir de prétexte pour réclamer plus de concessions. L’Initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit régional Il incombe chaque citoyen marocain aussi d’exprimer le rejet par le Maroc des mystifications et des dérapages que connait cette affaire. En réaffirmation de la position du Maroc à ce sujet :
- Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation. En effet, le Maroc dans son Sahara n’a jamais été une puissance d’occupation ou une puissance administrante. Il exerce plutôt les attributs de sa souveraineté sur sa terre
- Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme
- Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités
- Non à la tentative de mettre sur un même pied un État membre au sein des Nations unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’état de non-droit qui prévaut à Tindouf