Rachid, un habitant du centre de Bruxelles condamne fermement et s’interroge après l’émeute de samedi soir !
Samedi soir, Rachid un habitant du centre de Bruxelles a assisté en direct les scènes de violences qui ont suivi la qualification du Maroc pour la Coupe du monde, s’interroge après l’émeute “Nous ne pouvions rien faire, c’était à devenir fou, on a manqué de protection et parce qu’on a littéralement été agressé par des bandes de sauvages“. Au-delà du caractère choquant des débordements après le match de qualification du Maroc pour le mondial 2018, M. Rachid monte au créneau pour les condamner . Il précise « Nous avons des services à la ville qui font de la prévention. Une répression n’est possible que lorsqu’il y a eu prévention au préalable, et que la prévention a raté. Ici, manifestement, ce que j’ai inacceptable, c’est que les personnes qui avaient l’intention de fêter quelque chose se sont retrouvées avec d’autres probablement qui ont voulu, eux, tout casser. Mais c’était plus que casser, c’était aller contre l’autorité, aller contre les éléments d’une ville, c’est-à-dire son mobilier, ses commerces. C’était aller jusqu’à mettre en question un des événements phares de la ville, les plaisirs de partager ensemble des moments de joies. » Rachid, affirme que l’intervention de la police a pris beaucoup de temps. posait la question de la rapidité, de l’efficacité et de la réaction policière “Il n’y avait tout simplement pas assez de policiers pour intervenir”. Plusieurs policiers ont souhaité rester anonymes en expliquant les nombreux facteurs qui ont rendu leur travail inutilement difficile. “Nous étions complètement surpris, il y avait trop peu d’hommes et des blocs de béton nous barraient la route. C’était frustrant car nous ne pouvions rien faire.” “On ne peut accepter qu’un groupe de Bruxellois manifestement (très) jeunes gâche littéralement la fête d’un plus grand groupe”, a commenté Rachid, Il voit dans la violence des fauteurs de trouble “un signe que quelque chose ne tourne pas rond dans l’éducation d’une partie des jeunes Bruxellois, et qu’il y a fondamentalement un manque de civisme, d’autorité, de citoyenneté , de respect et de discipline. Il est clair que les auteurs devront être poursuivis, sanctionnés mais surtout éduqués.”