Discours royal a coupé la route à toutes les manoeuvres visant à compromettre l’intégrité territoriale du Royaume
Le discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche Verte a coupé la route à toutes les manoeuvres visant à compromettre l’intégrité territoriale du Royaume, a affirmé le président du Centre marocain des études et recherches stratégiques en médias et moyens de communication, Abdeslam Andaloussi.
Dans une déclaration à la MAP, M. Andaloussi a souligné que le discours royal a mis en avant la dynamique enclenchée par le Maroc pour trouver une solution à ce conflit artificiel sous l’égide de l’ONU, affirmant qu’aucun règlement de la question du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté “pleine et entière” du Maroc sur son Sahara.
Et de poursuivre que le parallèle fait par le Souverain entre la Marche Verte et le discours de feu SM Mohammed V à M’hamid El-Ghizlane constitue une consécration du pacte indéfectible d’unité nationale scellé entre le Trône et le Peuple, en particulier les populations sahraouies, notant que SM le Roi Mohammed VI a affirmé que “le Sahara était toujours marocain, et ce, bien avant la mise en scène artificielle d’un conflit indûment suscité autour de cette vérité historique. Aussi, le Sahara restera marocain jusqu’à la fin des temps, et les sacrifices qu’il sera nécessaire de consentir pour qu’il en soit toujours ainsi importent peu”.
Le discours royal, a-t-il ajouté, a rappelé que le discours historique prononcé par feu SM le Roi Mohammed V en 1957 à M’hamid El-Ghizlane, où Il s’adressait aux chioukhs et aux représentants des tribus sahraouies venus lui faire allégeance -la Beia-, est lourd de sens, en ce qu’il marque une étape saillante dans le processus de parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, notant que cet événement historique, qui confirme la légitimité des revendications du Maroc, est intervenu bien avant que “les pays voisins, notamment l’Algérie, ne deviennent indépendants”. M. Andaloussi a précisé que l’idée de la Marche Verte a été conçue, par fidélité à ce pacte sacré, par feu SM le Roi Hassan II, et ce pour le parachèvement de l’intégrité territoriale, notant que les efforts inlassables déployés par SM le Roi Mohammed VI en vue de promouvoir le développement des provinces sahariennes, la Haute sollicitude dont le Souverain entoure les populations de ces régions et l’attachement loyal aux constantes de la nation constituent une continuité de ce Pacte.Le Maroc, a-t-il affirmé, avance à pas sûrs dans la concrétisation de ses objectifs visant à ériger la région du Sahara en pôle économique devant servir de trait d’union entre le Maroc et l’Afrique, et à promouvoir le patrimoine culturel et local de la région, en tant que l’une des composantes de l’identité marocaine riche et plurielle.
Le discours royal consacre la dimension culturelle de l’identité marocaine (universitaire)Le discours de SM le Roi Mohammed VI, lundi à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche verte, consacre la dimension culturelle de l’identité marocaine, a indiqué le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Meknès, Abdelghani Bouayad.
Dans Son Discours, qui se démarque par la multiplicité de ses dimensions, SM le Roi Mohammed VI insiste sur l’impératif d’accorder une importance cruciale à la culture Hassanie, à travers l’encouragement de la créativité, le brassage culturel et la préservation de l’identité marocaine unifiée et des spécificités culturelles et linguistiques des différentes régions du Royaume, a .Le discours royal souligne également la nécessité de développer davantage les provinces du Sud du Royaume et de mettre en œuvre la régionalisation avancée, en vue de permettre aux habitants de la région de gérer eux-mêmes leurs affaires et de contribuer au développement socio-économique du pays, a-t-il poursuivi, notant que le Souverain a insisté sur l’impératif de créer une nouvelle dynamique de développement, dans le cadre d’un projet de société qui englobe toutes les régions du Royaume, particulièrement les provinces du Sud. ‘’Rappelant le contexte historique, SM le Roi a souligné que le Maroc maintient son engagement d’adhérer aux efforts du Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies pour trouver un règlement à cette question’’, a ajouté l’universitaire.Le Souverain a aussi réitéré la position ferme du Royaume, insistant qu’aucun règlement de cette question n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, a-t-il souligné.
Le discours royal, un tournant important dans la question de l’intégrité territoriale du Royaume (universitaire)
Le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche verte constitue un tournant important dans la question de l’intégrité territoriale du Royaume, le Souverain ayant établi un lien entre le passé et le présent en vue de pouvoir entrevoir un avenir meilleur pour la résolution de cette question, a indiqué le professeur universitaire Tajeddine El Houssaini. SM le Roi Mohammed VI a rappelé à cet égard le discours prononcé par Feu SM Mohammed V à M’hamid El-Ghizlane, tout en soulignant que le Maroc a été le premier à porter la question du Sahara devant les Nations-Unies, “après que le Royaume ait conclu avec l’Espagne une convention d’indépendance’’, a-t-il fait observer dans une déclaration à la MAP.C’est ainsi qu’ont été libérées ensuite les autres régions ne faisant pas partie de cette convention, a-t-il poursuivi, faisant état de la récupération de la province de Tarfaya en 1959 avant d’inclure, en 1963, la question du Sahara parmi les régions qui ne jouissaient pas encore de leur liberté, dans le cadre du Comité de décolonisation.Le Maroc est également parvenu, en 1969, à un accord avec l’Espagne concernant la région de Sidi Ifni, a ajouté, M. El Houssaini, notant que c’est la Marche verte qui a contraint l’Espagne à accéder aux revendications du Maroc pour la récupération de son Sahara. Et de noter que le rappel par SM le Roi du discours de M’hamid El Ghizlane vient souligner que pour le Maroc la question du Sahara est désormais close, ajoutant que le peuple marocain défendra coûte que coûte son unité nationale et son intégrité territoriale. Il a également indiqué que le Souverain, en insistant que seul le plan d’autonomie constitue une feuille de route applicable pour la résolution de la question du Sahara, sous l’égide des Nations-Unies, a écarté toute autre proposition visant à extraire le plan de règlement des paramètres référentiels retenus. Par ailleurs, M. Tajeddine El Houssaini a mis en exergue la haute importance du discours royal sur le plan interne, soulignant le principe d’unité adopté par le Maroc dans le cadre de sa diversité et sa pluralité. L’universitaire marocain a également noté que SM le Roi a insisté dans son discours sur la question du développement économique dans les provinces du sud, que le Maroc continuera à soutenir avec force, avec la consécration du choix démocratique dans la région en vue de permettre à ses habitants de gérer leurs propres affaires et de ne pas rester les bras croisés à attendre que soit trouvée la solution souhaitée. Et de conclure que le discours royal constituera certainement un tournant important dans l’approche adoptée par le Maroc au sujet de son intégrité territoriale, relevant que le Royaume ne se soucie pas seulement de la situation des populations sous sa souveraineté au Sahara, mais aussi de celle de ses citoyens encore à Tindouf, sous la tutelle de l’Algérie’’.
Le parallèle fait par SM le Roi entre la Marche Verte et le discours de M’hamid El-Ghizlane démontre que le Maroc reste fidèle aux constantes sacrées de la Nation (universitaire)
Le parallèle fait par SM le Roi Mohammed VI entre la Marche Verte et le discours de M’hamid El-Ghizlane démontre que le Maroc reste fidèle aux valeurs et aux constantes sacrées de la Nation, ainsi qu’à tous les sacrifices faits pour la Nation, a affirmé M. Mohamed Benhamou, professeur des relations internationales à la Faculté de droit de Salé.Dans une déclaration à la MAP, M. Benhamou, également président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), a fait valoir que le discours de SM le Roi Mohammed VI en commémoration du 42è anniversaire de la Marche Verte met en exergue le fond commun entre ces deux événements de l’histoire du Maroc qui matérialisent avec force le lien indéfectible entre le trône et le peuple, surtout que SM le Roi a mis l’accent sur la portée du discours de M’hamid El-Ghizlane qui représente une phase importante dans l’action du Maroc vers la récupération de ses territoires sahraouies. Ces deux événements constituent “un pacte entre le trône et le peuple qui confirme la marocanité du Sahara et la volonté du Maroc de retrouver son intégrité territoriale” a souligné M. Benhamou, notant qu’aujourd’hui ‘nous avons besoin de ces valeurs de la Marche Verte pour relever tous ces défis qui se dressent devant nous, notamment ceux du développement global dans toutes les régions, pour un Maroc uni et qui garantit la dignité à l’ensemble de ses citoyens’. Il est clair que le pacte que SM le Roi Mohammed VI a toujours défendu est celui d’être au service de l’intégrité territoriale du Royaume, a relevé le professeur universitaire, signalant, en ce sens, qu’une action continue est menée à l’international pour défendre les droits du Royaume, mais que cette action n’occulte pas un travail qui se fait à l’intérieur et qui a pour objectif le développement de ces provinces et l’amélioration du bien-être de leurs citoyens. Par ailleurs, ajoute M. Benhamou, le souverain a évoqué d’une manière très claire quatre points très importants, faisant savoir que le premier est qu’aucune solution ne peut et ne doit être adoptée dans le sens de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume, le deuxième étant la nécessité de tirer les leçons de certains problèmes vécus aujourd’hui et qui nous renseignent que la question n’est pas d’aller vers une solution mais plutôt de voir le cadre dans lequel cette solution s’inscrit.
Le troisième point consiste en la nécessité de s’engager dans le cadre du référentiel adopté par le Conseil de sécurité qui envisage de trouver une solution politique négociée et acceptée par les parties concernées, a-t-il dit, ajoutant que le quatrième point est le refus total de toute déviation sur le processus de règlement et le rejet de toute tentative d’introduire quelconque sujet qui ne fait pas partie de ce cadre de règlement. En outre, M. Benhamou a observé que dans ce discours, le Souverain a noté que la dimension du développement économique ne suffit pas sans la valorisation de la culture Hassanie, faisant remarquer que des efforts sont déployés pour la promotion de cette culture, comme c’est le cas pour l’ensemble des composantes de l’identité nationale, avec une volonté de lui donner la place qu’elle mérite et de renforcer ce patrimoine culturel dans le Maroc des régions et le Maroc uni.
Discours de la Marche Verte : SM le Roi a “balisé le périmètre du cadre négociatoire” autour de la question du Sahara
SM le Roi Mohammed VI a “balisé le périmètre du cadre négociatoire” autour de la question du Sahara marocain, qui doit être suivi “sans dépassement”, a affirmé Mustapha Sehimi, professeur de Droit et politologue. “Il importe que les paramètres de négociation fixés par le Conseil de sécurité soient strictement respectés et ce sans dépassement ni transgression”, a indiqué M. Sehimi dans une déclaration à la MAP en réaction au discours prononcé lundi soir par SM le Roi à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche Verte. “Ainsi, c’est l’initiative d’autonomie soumise au Conseil de sécurité le 11 avril 2007 qui est -et qui reste- le seul cadre à l’ordre du jour (…) et c’est dans le seul cadre de la haute instance onusienne, le Conseil de sécurité, que doit être recherchée une solution politique négociée, réaliste et prenant en compte les fondamentaux de la position du Maroc”, a-t-il insisté. Le discours royal, qui se veut “une mise en perspective historique”, a mis en relief l’esprit national qui “doit continuer à être marqué du sceau de la mobilisation, de l’idéal patriotique et de toutes les valeurs sur lesquelles il se fonde”, a-t-il renchéri. Le discours a relevé la dynamique que connaissent les provinces du Sud et démontré que “c’est un véritable projet de société qui est à l’ordre du jour, dans les provinces sahariennes récupérées, ainsi que dans toutes les autres régions du Royaume”, d’après le politologue. Le discours a “sollicité l’histoire de nouveau” à propos de la question du Sahara, pour rappeler que voici soixante ans, dans son discours à M’hamid El-Ghizlane, feu SM Mohammed V avait déclaré la poursuite de la libération jusqu’au retour du Sahara, a-t-il poursuivi. “Cette proclamation a tout son sens, un an après l’indépendance du Royaume” et constitue un “acte fort alors que la question du Sahara n’était à l’ordre du jour d’aucun agenda de l’ONU, qu’aucune revendication extra-marocaine n’avait été formulée et que l’Algérie était encore sous la colonisation”, a-t-il souligné. La marocanité du Sahara se distingue par sa permanence qu’est “consubstantielle” à la lutte pour le recouvrement de l’indépendance et la souveraineté du Royaume, ainsi que pour le parachèvement de son intégrité territoriale, selon cet universitaire. Le discours royal a en outre mis en exergue le modèle économique et social défini, “innovant dans les politiques publiques dans la région et permettant la valorisation des potentialités locales”, a conclu M. Sehimi.
Le discours royal met en avant l’efficacité du modèle de développement des provinces du sud (universitaire)
SM le Roi Mohammed VI a réaffirmé dans Son discours adressé lundi à la Nation, à l’occasion du 42ème anniversaire de la Marche Verte, les principes et les fondamentaux de la position marocaine concernant la question du Sahara, a souligné Abdelhafid Adminou, professeur de droit public à l’université Mohammed V de Rabat. Dans une déclaration , M. Adminou a indiqué que le discours royal a rappelé les options défendues par le Maroc au sujet de la question du Sahara aux niveaux interne et international. Premièrement, le discours affirme qu’aucun règlement de la question du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté “pleine et entière” du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu “le sérieux et la crédibilité”, a souligné M. Adminou. Le discours royal insiste également sur le plein respect des principes et fondamentaux retenus par le Conseil de Sécurité pour le traitement de ce conflit, l’organe onusien étant, de fait, la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement, tout en appelant les autres parties, particulièrement l’Algérie, à assumer leurs responsabilités, a-t-il relevé. SM Le Roi a aussi réitéré la position du Maroc au sujet des négociations sous l’égide du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, sachant que l’année dernière a connu la nomination d’un nouveau chef de l’ONU et de son Envoyé Personnel au Sahara, a ajouté le professeur universitaire. Sur le plan interne, a-t-il dit, le discours royal a souligné l’importance du modèle de développement propre aux provinces du sud et des projets d’infrastructures lancés dans ces régions. “Le discours royal, qui souligne que ce modèle ne doit pas être ramené à sa seule dimension économique, accorde une place particulière à la sauvegarde du patrimoine culturel et civilisationnel, notamment la culture hassanie”, a-t-il argumenté. Et de conclure : “Ce modèle de développement est celui qui contribue à l’édification de l’unité de l’Etat marocain étant donné que le développement du Royaume passe par le développement de ses régions et la préservation de son intégrité territoriale”. Le discours royal, “une nouvelle feuille de route” pour la résolution de la question du Sahara dans le cadre d’une nouvelle page avec l’ONU (universitaire) SM le Roi Mohammed VI a défini, dans le discours prononcé lundi soir à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche Verte, une “nouvelle feuille de route” pour la résolution de la question du Sahara dans le cadre d’une nouvelle page avec l’ONU et l’envoyé personnel de son Secrétaire général, estime Moussaoui Ajlaoui, enseignant-chercheur à l’Institut des études africaines relevant de l’université Mohammed V de Rabat. Tout en insistant sur la solution politique du conflit dans le cadre du respect des principes et des fondamentaux de la position marocaine, le Souverain a réitéré sa détermination à ériger les provinces du Sud en un pôle économique intégré, relève l’universitaire dans une déclaration à la MAP, soulignant que la mise en œuvre de la régionalisation avancée donnera “une dimension stratégique” à une solution politique du conflit artificiel autour du Sahara marocain. Le Maroc n’a pas attendu que le conflit soit résolu pour entamer le processus de développement de ses provinces du Sud, note M. Moussaoui Ajlaoui, estimant que le développement économique de ces provinces est à même de contribuer au renforcement de l’intégration régionale. Un tel programme de développement économique est de nature à faire sortir le Sahel de l’instabilité et de l’insécurité dont pâtit la région depuis des années, relève-t-il.
SM le Roi montre la voie d’une mobilisation citoyenne renouvelée
Le discours de SM le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 42ème anniversaire de la Marche verte, marque un engagement royal fort à donner plus de vigueur, mais aussi plus de consistance, à la vaste œuvre de développement entreprise dans les provinces du sud. Sur un ton déterminé et résolument intransigeant, le Souverain met en avant les valeurs de sacrifice et de mobilisation collective comme autant d’idéaux portés par l’épopée de la Marche verte, une école de patriotisme sincère qui ne cessera jamais d’inciter les Marocains à davantage de progrès et de réalisations. “Nous avons grand besoin de ces valeurs: il convient de les véhiculer à l’école, au sein de la famille, dans tous les secteurs de la vie sociale. Elles constituent un préalable pour qu’ensemble, nous soyons en mesure de relever les défis internes et externes qui se posent à notre pays”, a souligné SM le Roi. Tout en œuvrant à faire des provinces sahariennes un véritable pôle de prospérité, le Souverain réaffirme Son ferme attachement à aller l’avant dans la réalisation du modèle de développement du Sahara, en parallèle avec la mise en œuvre de la régionalisation avancée. L’ambition royale première consiste à permettre aux habitants de la région d’assurer la gestion démocratique de leurs affaires et de contribuer au développement local. “Nous poursuivrons plutôt l’action engagée pour stimuler le développement de nos provinces du Sud et assurer à leur population les conditions d’une vie libre et digne”, a affirmé SM le Roi. A l’évidence, le Souverain se montre catégorique sur ce point : “nous n’allons pas rester les bras croisés à attendre que soit trouvée la solution souhaitée”. Les projets que Sa Majesté appelle de Ses vœux devront faire de cette précieuse partie du Royaume un trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine ainsi qu’une plaque-tournante pour les relations entre les pays de la région. Mais tout chantier de développement qui se veut global ne saurait se réduire au seul volet socio-économique, sans embrasser les dimensions culturelles et civilisationnelles. C’est dans cet esprit que le Souverain s’engage en faveur de la promotion de la culture hassanie en encourageant les manifestations, les structures, les initiatives et les talents qui contribuent à son rayonnement. Cette démarche empreinte d’ouverture sur les diverses expressions et composantes de la culture marocaine unifiée ne fait guère de distinction entre les patrimoines et spécificités de chaque région du Royaume, ni n’incite à une quelconque forme de rejet de l’autre ou de repli sur soi. “C’est, bien plutôt, une manière d’exprimer notre fierté d’une identité nationale plurielle, diverse qui se déploie pleinement dans le cadre du Maroc uni des régions”, note le Souverain. La dynamique de modernisation dans la région du Sahara est couplée à une action extérieure tous azimuts pour la défense des droits légitimes du Maroc, fort d’un esprit de solidarité et d’unanimité nationale. Et même si le Royaume continue à travailler de bonne foi pour une solution politique à ce différend artificiel, sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable. Il demeure, comme l’affirme SM le Roi, engagé à travailler de bonne foi pour une solution politique à ce différend artificiel tant que seront respectés les principes et les fondamentaux de la position marocaine. Au-delà de cette dimension-là, la vision royale veut que la Marche Verte reste à jamais une source où les Marocains puisent des leçons et des enseignements en termes de solidarité sociale, de mobilisation collective au service de la patrie et de l’intérêt général, que ce soit à l’école, au sein de la famille ou dans les divers domaines de la vie. Le Souverain a évoqué dans cet esprit le discours historique de feu SM Mohammed V à M’hamid El-Ghizlane qui marque une étape saillante dans le processus de parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume et qui incarne lui aussi les valeurs immuables de l’attachement du peuple marocain à sa terre et à la marocanité de son Sahara.
En s’attaquant au Maroc, Messahel a tenu un discours ultranationaliste à la limite de l’arrogance (journal algérien)
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a tenu un discours ultranationaliste, à la limite de l’arrogance, pour affirmer la supériorité de l’Algérie et de son économie dans la région en accusant le Maroc de “recycler l’argent du haschisch via ses banques dans le continent”, rapporte lundi “Le Quotidien d’Oran”. “Messahel a inutilement égratigné la Tunisie et l’Egypte, passant rapidement sur le vide libyen, avant de sonner une charge d’une rare violence contre le Maroc”, déplore le quotidien pour qui ces propos “inadmissibles” sont plutôt inhabituels chez un ministre des Affaires étrangères. Réfutant les arguments de Messahel, qui étaient supposés contrer la rhétorique selon laquelle “l’économie marocaine serait mieux gérée que l’économie algérienne”, le journal relève que la référence en la matière est, en l’occurrence, le fameux classement du Doing business, dans lequel le Maroc avance, alors que l’Algérie recule. Une semaine après ces déclarations “surprenantes” du chef de la diplomatie algérienne, faites lors de l’Université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE), le dernier classement Doing buisness de la Banque mondiale (BM) vient contredire l’”éminent” diplomate algérien. En effet, l’Algérie qui était déjà loin des classements en 2017 (156e) a occupé la 166e position sur 190 pays, soit un recul de 10 places. Elle est désormais parmi les pays les moins attractifs au monde, note-t-il. L’Algérie est également classée loin derrière la Tunisie (88e) et l’Egypte (128e). Le Maroc, lui, est l’un des meilleurs exemples de la zone MENA, en se classant 62e, selon le rapport Doing buisness 2018. Le journal fait constater qu’après cette “bourde diplomatique”, le chef de la diplomatie algérienne a été accusé en Algérie de tous les maux : “Manque de tact, manque de diplomatie, propos irresponsables, saper les efforts de construction du Maghreb et freiner la marche de l’histoire”. Rares étaient ceux qui l’ont défendu, en évoquant des paroles tenues sous le coup de la fatigue ou de la colère, comme s’il pouvait s’agir d’excuses recevables, souligne-t-il, notant que “là encore, aucun argument ne tient: un homme qui assume cette fonction reste ministre même en slip de bain, et Messahel, qui navigue au cœur du pouvoir depuis plus de quarante ans, ne peut se laisser aller à la colère”.