Les propos chocs du syndicat neutre des indépendants (SNI): les commerçants surveillent plus les étrangers, «un réflexe logique et normal»
F. DE H.
Une étude réalisée par une sociologue de la VUB fait grand bruit. Elle révèle que les commerçants ne sont pas toujours très sympas avec les clients d’origine étrangère et que, pire, ils les surveillent davantage. Le Syndicat neutre pour indépendant (SNI) conteste une partie de l’étude mais admet « surveiller de plus près les personnes d’origine étrangère, par rapport aux vols à l’étalage ». Des propos chocs qui ne plaisent pas à Unia (égalité des chances).
L’étude a été réalisée par une étudiante en sociologie de la VUB dans le cadre de sa thèse de fin d’études. Résultat : les clients (surtout les hommes) d’origine étrangère reçoivent un traitement à part dans les magasins.
Le SNI, par la voix de sa présidente Christine Matteeuws, réagit : « Tous les clients sont reçus de la même manière, aucun n’est traité différemment et chaque client recevra le même service », insiste-t-elle.
« La police le dit »
Sur la question de la surveillance des étrangers par rapport aux vols, elle ne conteste pas l’enquête mais n’y trouve rien d’offusquant. « Cela n’a rien à voir avec de la discrimination mais avec la réalité des nombreux vols à l’étalage qui sont souvent commis par des bandes de malfaiteurs itinérantes, surtout des hommes. Il est donc tout à fait normal que les commerçants surveillent de plus près les personnes d’origine étrangère. C’est un réflexe logique », poursuit-elle, avant de nous expliquer les raisons précises de cette surveillance sur les étrangers, des propos chocs.
Des éléments physiques
Nous demandons à Mme Matteeuws comment une vendeuse « repère » un client d’origine étrangère. Après hésitation, elle répond…