Bruxelles: La zone de police Bruxelles/Ixelles annonce l’ouverture d’une enquête sur le racket des migrants

Des policiers racketteraient les migrants du parc Maximilien annonce la RTBF ce matin. En citant des témoignages de certains occupants du parc, nos confrères, certains policiers prétextant une fouille garderaient le GSM et l’argent de ces réfugiés.

Alerté par ces accusations, la zone de police Bruxelles/Ixelles bien qu’elle ne soit pas nommée, a décidé, le parc se trouvant sur son territoire, de lancer une enquête : « Nous n’avons aucune connaissance de pareils faits. Contact a été pris avec le comité P. Une enquête judiciaire va être lancée sans délai », annonce ce jeudi la porte-parole de la zone de Police Bruxelles/Ixelles qui confirme que des contrôles sont effectués dans le parc. « Notre corps de police organise bien de façon structurée des contrôles des personnes occupants illégalement le Parc. Dans ce lieu de transit d’infortune ne sont pas rares les bagarres et autres nuisances diverses sans compter l’aspect humain », nous explique-t-elle.

La police locale de Bruxelles Ixelles, l’assure, elle n’avait jamais été informée de tels faits à l’encontre des migrants du parc Maximilien auparavant. « Aucune plainte n’a encore été déposée et aucun signalement n’avait été fait à la police concernant ce genre d’abus », nous dit Ilse Van de Keere. « Jusqu’à preuve du contraire nous gardons confiance en nos policiers », précise-t-elle.

La zone ne prend néanmoins pas les accusations sorties dans la presse à la légère. « Nous restons attentifs à ce que la presse porte à notre connaissance et au besoin prendrons les mesures nécessaires car si ces allégations s’avèrent exactes elles nécessiteraient la réaction la plus ferme de notre part », nous assure-t-on.

Vers un nouveau camp

Des centaines de migrants occupent actuellement le parc Maximilien, ce qui n’est pas sans rappeler la situation de 2015 lorsqu’un véritable camp de réfugiés improvisé y avait été installé. A la fin du mois de juin, les associations d’aides aux réfugiés actives dans le quartier lançaient déjà la sonnette d’alarme « Nous sommes dans une situation désespérantes. Nous lançons un appel aux autorités afin d’ouvrir des structures d’accueil après la fin du plan hiver », nous disait Mehdi Kassou, le porte-parole de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés. « Avec l’été, on risque d’avoir des déplacements massifs et nous voulons éviter d’avoir un Maximilien bis », nous confiait-il.