KARIMA: UN DEUXIÈME MEURTRE AVOUÉ AU MAROC

Arrive-t-on au bout du mystère de la disparition de Karima Benhellal, cette femme de 38 ans installée à Soyaux, aide-documentaliste au lycée Guez-de-Balzac, disparue sans laisser de traces au Maroc durant l’été 2005

Après avoir clamé son innocence pendant onze ans, mais condamné à deux reprises à vingt-cinq ans de réclusion criminelle, son ex-mari, Karbal Dandouni, avait livré à CL des aveux dans le courant de l’été 2016.

Des aveux réitérés devant les enquêteurs du SRPJ de Limoges venus l’interroger à la prison de Gradignan en Gironde.
Dans ces aveux, Karbal Dandouni, incarcéré depuis décembre2013, mouillait un complice au Maroc. Interpellé mercredi matin par les gendarmes de Berrechid, au Maroc, ce complice présumé, qui n’est autre que le nouveau beau-frère de Karbal Dandouni, a selon nos informations avoué le meurtre de Karima Benhellal aux gendarmes marocains.

S’il aurait indiqué avoir porté le coup de couteau fatal à la jeune femme, il implique Karbal Dandouni sur tout ce qui a suivi: le transport puis l’incendie du corps afin de faire disparaître la défunte le long d’une route, dans une sorte de mini-décharge.
Mais le beau-frère ne s’est pas arrêté là: il a avoué un deuxième meurtre, qu’il indique avoir commis avec Karbal Dandouni.

Selon lui, un passant les aurait surpris alors qu’ils essayaient de faire disparaître le corps de Karima Benhellal. Selon les déclarations du beau-frère, les deux hommes auraient décidé de faire disparaître ce témoin gênant.Il indique qu’ils l’ont tué et qu’ils ont également brûlé et enterré son corps.

Toujours retenu par les gendarmes de Berrechid, le beau-frère devrait être présenté à des magistrats dès la semaine prochaine.

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