Le conflit au Sahara occidental empoisonne la relation entre le Maroc.

Le gouvernement marocain menace de réduire ses relations avec Bruxelles, qui subit la pression de la société civile pro-sahraouie sur l’exploitation des ressources naturelles.
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« J’ai signé un contrat avec l’UE, je veux simplement savoir si cet accord est toujours d’actualité », a mis en garde, le 6 février, Aziz Akhannouch, ministre marocain de l’agriculture, en évoquant l’accord agricole entre le pays et l’Union européenne, aujourd’hui au centre d’une bataille juridique et politique avec le Front Polisario.

Faute de garanties, Rabat pourrait chercher d’autres partenaires, que le ministre marocain nomme : « La Russie, la Chine, l’Inde, le Japon, les pays du Golfe et nos voisins africains. » Le Maroc bénéficie depuis 2008 du « statut avancé » avec l’Union, mais les plus hautes autorités du royaume ne cachent plus leur agacement vis-à-vis de Bruxelles.
Signe de cette exaspération, M. Akhannouch a plus ouvertement menacé l’UE « d’un véritable risque de reprise des flux migratoires que le Maroc, au gré d’un effort soutenu, a réussi à gérer et à contenir ». Un argument explicité par le ministre dans un entretien accordé à l’agence de presse espagnole EFE : « Comment voulez-vous que nous continuions à empêcher l’émigration africaine et même marocaine si l’Europe refuse de travailler avec nous ? Pourquoi continuer de servir de gendarmes ? .

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